Maçonnerie : quand faut-il refaire les joints pour préserver une façade ?
Rénovation immobilière Admin / 6 Octobre 2025

Signes de détérioration des joints de maçonnerie
Fissures et craquelures
L'un des premiers signes de défaillance des joints est l'apparition de fissures ou de craquelures. Ces défauts peuvent résulter de divers facteurs, notamment :
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Les variations climatiques : les changements de température peuvent provoquer des dilatations et des contractions des matériaux.
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L'humidité : l’eau peut s’infiltrer dans les joints abîmés, entraînant des dommages supplémentaires.
Érosion et effritement
Avec le temps, les joints peuvent s’effriter ou se désagréger. Cette érosion est souvent due à l’exposition aux intempéries, aux polluants atmosphériques ou à des traitements inappropriés.
Un joint érodé ne remplit plus son rôle d’étanchéité, ce qui peut entraîner des infiltrations d’eau.
Végétation indésirable
La présence de mousse, de lichens ou d’autres végétaux sur la façade peut également être un indicateur de joints défaillants.
Ces organismes se développent souvent dans des environnements humides, favorisés par des joints mal entretenus. Leur croissance peut causer des dommages supplémentaires à la maçonnerie.
Quand intervenir ?
Esthétique et sécurité
Le bon état des joints de maçonnerie est essentiel non seulement pour l’apparence de votre bâtiment, mais aussi pour sa sécurité. Des joints détériorés peuvent entraîner des infiltrations d’eau, favorisant ainsi l’apparition de problèmes d’humidité et de moisissures à l’intérieur des murs.
Il est donc recommandé de procéder à une inspection régulière :
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Tous les deux à cinq ans : pour les bâtiments anciens ou exposés à des conditions climatiques sévères.
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Annuellement : pour les constructions récemment rénovées ou situées dans des zones à forte pollution.
Évaluation des dommages
Si des fissures apparentes ou de l’effritement sont constatés, il est conseillé de faire appel à un professionnel.
Une évaluation approfondie permettra de déterminer l’étendue des dommages et la nécessité d’une intervention.
Méthodes de réparation des joints
Rejointoiement
Le rejointoiement consiste à retirer le vieux mortier et à le remplacer par un nouveau. Ce processus peut être effectué manuellement ou à l’aide d’outils spécifiques.
Étapes clés :
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Retrait du mortier : utilisation d’une meuleuse ou d’un outil à main pour enlever le vieux mortier.
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Préparation de la surface : nettoyage des joints pour éliminer les débris et assurer une bonne adhérence.
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Application du nouveau mortier : utilisation d’un mortier adapté au type de maçonnerie.
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Finition : lissage des joints pour une apparence soignée et durable.
Traitement préventif
Pour éviter une détérioration rapide des joints, il est également possible d’appliquer des traitements hydrofuges. Ces produits forment une barrière protectrice contre l’humidité, prolongeant ainsi la durée de vie des joints.
Conclusion
La maçonnerie, et particulièrement les joints, est un élément clé à surveiller pour préserver l’intégrité et l’esthétique d’une façade. En étant attentif aux signes de détérioration et en procédant régulièrement à des inspections, il est possible de prolonger la vie du bâtiment tout en évitant des réparations coûteuses.
N’hésitez pas à faire appel à des experts en maçonnerie pour un diagnostic précis et des interventions adaptées.